Valéry van Impe (1935-2012) était un sculpteur belge renommé, connu pour son style unique mêlant rigueur et sensualité. Son œuvre, riche et variée, a marqué le paysage artistique belge du XXe siècle.
Voici quelques points clés de sa carrière et de son style :
Débuts et reconnaissance :
Il inaugure sa première exposition à l'Exposition Universelle de Bruxelles en 1958.
En 1959, ses œuvres sont exposées à Paris, à la galerie de Bourgogne et au Salon des Indépendants, ce qui lui apporte une reconnaissance internationale précoce.
Artiste et entrepreneur :
Il ouvre sa propre galerie d'art à Gosselies (Belgique) en 1976.
Il devient professeur d'arts décoratifs en 1979.
Il fonde sa propre école de sculpture en 1983.
Style et thèmes :
Son œuvre se caractérise par un équilibre entre formes lovées et étirées.
Il maîtrise une grande variété de matériaux, du bois (sapin, bois fruitiers) à l'acier, en passant par le marbre, la pierre et l'ivoire.
La figure féminine occupe une place centrale dans son travail, où sensualité et mysticisme se côtoient.
Son style allie rigueur et tendresse, reflétant ses origines flamandes, françaises et wallonnes.
Son art religieux est rare de nos jours, et il fait partie des derniers défenseurs de cet art.
Expositions :
Ses œuvres ont été exposées dans de nombreux lieux prestigieux, tels que « La Fleur en Papier Doré », la galerie « La Rose Traversée », le « Centre culturel de Bruxelles », le « Roc d'Art » à Balatre, Luneville, Spa, Orviedo et Paris.
Reconnaissance et héritage :
Il a reçu le Grand Prix de Wallonie pour sa sculpture monumentale « La joyeuse fanfare ».
Son œuvre, marquée par une « joie de vivre non explosive mais latente et surtout, rayonnante », continue de captiver les amateurs d'art.
Valéry Van Impe laisse derrière lui un héritage artistique important, témoignant de sa passion pour la sculpture et de son talent à exprimer la complexité de l'âme humaine à travers la matière.